La pandémie du Covid n’a pas réellement impacté le secteur de l’IT, bien au contraire.
On a pu constater une réelle explosion de besoins en Talents en période post-covid. Dans ce contexte, Cooptalis Studies a souhaité faire le point en tant qu’observateur au quotidien des entreprises et des recruteurs, donc bien placés pour suivre ces évolutions au plus près du marché.
Quels sont les métiers IT les plus demandés, les plus recherchés au 3ème trimestre 2021 ?
Si les métiers de l’IT étaient déjà hier une manne rare et précieuse , ils le sont encore plus aujourd’hui avec toujours plus d’offres d’emploi, difficilement pourvues. On peut cependant observer, en rentrant dans les détails, que certains métiers n’ont plus la même place ou la même importance. Ces évolutions sont liées, selon les cas, soit à l'émergence de nouveaux besoins soit amplifiés par une digitalisation des entreprises dopé par la crise sanitaire.
Ce baromètre pourra donc nous donner quelques jalons dans un univers sans cesse en transformation. Entre constante et révolution, les métiers de l’IT s’imposent comme des métiers incontournables et d’avenir.
Classement et tendances des métiers les plus recherchés en IT au 3ème trimestre 2021
Pour réaliser cette étude Cooptalis, nos analystes ont travaillé sur les données de plus de 1000 entreprises Françaises proposant des offres d’emploi IT entre juillet et septembre 2021.
Il en résulte le classement des 20 métiers de l’IT les plus recherchés (Cf déf.(1) ) :
On constate une répartition de plus en plus équilibrée et étalée sur de plus en plus de métiers.
Analyse par métier : le Top 5
Dans notre palmarès trimestriel, on observe clairement que :
2) Le développeur Full Stack est une denrée rare appréciée de tous et pour cause, dans les PME, la possibilité d’avoir des développeurs qui restent polyvalents malgré l’augmentation de la complexité technologique est un vrai plus pour garder de la flexibilité dans les équipes.
3) Le Data Analyst est au cœur de toutes les attentions, car bien avant que de pousser très loin la Data science (peu d’entreprises l’exploitent encore pleinement) le Data analyst crée le pont entre les anciens métiers de la BI et les nouvelles méthodes d’exploitation de la donnée en apportant du sens et de la structure à l’information manipulée. Il est à ce titre le liant idéal en entreprise entre la BI des années 90 et le learning des années 2010/2020
4) Le DevOps, un temps oublié est celui sans lequel l’infrastructure cloud ne démarre pas, ne tourne pas ne se sauvegarde pas, ne scale pas : bref, sans lui les entreprises restent limitées à des architectures anciennes, lourdes à maintenir et très peu évolutives. Il est le descendant de l’administrateur systèmes mais passé maître dans l’automatisation codée. Un temps négligé, il devient aujourd’hui le plus convoité
5) Le SEO manager / Trafic Manager reste une valeur sûre dans notre classement, car si les formations sont nombreuses désormais, les profils experts, maitrisant tous les algorithmes de Google et les subtilités des techniques avancées sont rares et deviennent de véritables rock stars.
En regroupant par grandes familles, on retrouve 5 familles de métiers qui dominent ce classement en couvrant80% des besoins
2) Le famille des experts de la Data (18%)
3) La famille des métiers du cloud (12%)
4) La famille des métiers du Growth et du référencement (6%)
5) La famille des métiers de la sécurité (5%)
De 2016 à 2021, une évolution rapide
En 2016, les métiers qui étaient les plus demandés dans le secteur de l’IT étaient :
1) Le chef de projet informatique
2) L'architecte logiciel
3) Le Community Manager
4) Le responsable SEO
5) Le développeur d’application mobile
6) L'architecte cloud
7) Le RSSI (responsable sécurité et des risques des systèmes d’information)
8) Le responsable de ventes en ligne
Qu’est-ce qui a changé en 5 ans ?
D’abord on recherche en proportion moins de cadres, et beaucoup plus de main d’œuvre. La problématique principale n’est plus pour les entreprises de définir ce qui est à produire, même si elle reste importante, mais d’avoir une main d’œuvre ultra qualifiée pour mettre en pratique et produire en masse. Beaucoup d’entreprises ont leurs cahiers des charges prêts mais pas les développeurs en nombre pour produire à temps leurs roadmap.
Ensuite, les métiers se sont subdivisés : du responsable SEO de 2016 on arrive aujourd’hui à une dizaine de spécialités dans le Growth marketing, du développeur « mobile » ou « web », on arrive au « front-end mobile », « back-end microservices », etc. On vit une subdivision quasi « biologique » des métiers historiques en ramifications de complexité … et donc de rareté.
Comment expliquer ces tendances ?
Une crise qui crée de nouveaux besoins ou accélère des transitions en cours ?
Nous sortons progressivement d’une crise sans précédent qui a ralenti l'économie en général. Cependant les entreprises du secteur de l’IT ont bénéficié, a contrario, tout au long de cette période d’une incroyable dynamique économique.
Les mesures sanitaires prises par les gouvernements, confinement et distanciation sociale, ont accéléré l’utilisation des solutions digitales par les entreprises et les particuliers : Visio-conférences, e-commerce, médias numériques, jeux vidéos sont autant de secteurs de pointe dont l’activité et les chiffres d’affaires ont explosé, nécessitant encore plus de talents qu’avant la crise.
Par ailleurs, limitées dans leurs moyens d’actions et contraintes d’avancer à marche forcée, ce sont tous les autres secteurs, de l’industrie jusqu’aux spectacles, qui ont accéléré eux aussi leur transformation digitale interne et leur calendrier (on l'évalue à 5 ans de gain) afin de s’adapter plus rapidement à des situations inédites. C’est dans ces entreprises, au départ non technologiques, que la croissance des emplois IT et surtout des offres sont les plus spectaculaires.
En conséquence, on observe une combinaison de l’accélération du calendrier de la transformation digitale des entreprises et de l’accélération économique ininterrompue des entreprises du secteur IT aboutissant à un boom sur les besoins en Talents, et (comme on le voit sur le graphique de notre étude) : A peu près tous les types de Talents.
Conséquence de la crise : le "tout numérique" rend indispensable l'ensemble des métiers IT dans quasi toutes les entreprises
5ème du classement : la famille des métiers de la sécurité (5%)
Cependant, il ne suffit pas de pouvoir stocker, analyser les données mais il faut pouvoir aussi les sécuriser ! Le piratage informatique est plus que jamais présent et provoque nuits blanches et sueurs froides (le nombre d’attaques s’est vu multiplié par 4 en 2020). Le télétravail qui s’est confirmé et intensifié dans le paysage actuel des salariés apporte de nouveaux défis : comment sécuriser les informations confidentielles des entreprises alors même que le travail se passe de moins en moins dans l’univers sécurisé des bureaux et de plus en plus chez le salarié avec son matériel plus sujet aux attaques des hackers.
Que faire ? Selon le cabinet Robert Half, une des priorités stratégique des DSI pour 2021-2022 est le maintien de la sécurité informatique des systèmes et protection des données de l’entreprise (44%).
- Considéré comme le poste d’avenir qui monte et revient en force, l’expert en cybersécurité (5%) bénéficie ainsi du contexte post-Covid et se confirme comme le profil dont la demande va croissante jusqu’en 2025 minimum.
D’autres profils ne vont pas tarder à grimper dans le classement vu la rapidité d’innovation et de besoins dans le secteur. On peut, dans le contexte actuel du réchauffement climatique, observer la montée du responsable ou consultant green IT, l’informatique verte ou éco-TIC, avec sa thématique du numérique responsable.
4ème du classement : la famille des métiers du Growth marketing / SEO (5%)
Si de prime abord, le consultant SEO fait partie de la famille du marketing digital (Growth marketing), ses aspects techniques ( SEO technique) l'amène dans notre classement des métiers de l'IT. Pour toutes les entreprises et commerces qui, comme on l'a vu, ont pris le train en marche de la digitalisation, avoir un bon positionnement de leur site internet est indispensable. Le référenceur web, aussi appelé référenceur ou consultant SEO (Search Engine Optimization) est en charge de cette bonne visibilité sur les moteurs de recherche. Il déploie des stratégies digitales basées sur différents outils et techniques de référencement pour accroitre l'audience du site. Il est polyvalent et implique la création tant de contenus de haute qualité que de l’optimisation de l’aspect technique (maitrise des algorithmes ou de certains langages informatiques) pour une meilleure expérience utilisateur ou un meilleur positionnement. Il entre dans la catégorie des métiers encore récents et qui ne cessent d'évoluer vers plus de spécialisations. Sa place dans le classement est, là aussi, la conséquence de l'accélération de la digitalisation des acteurs économiques.
3ème : la famille Métiers du cloud (16%).
Pas d’accès à la puissance de calcul et au stockage sans experts !
Entre 2016 et 2019, le marché mondial du cloud public a atteint 233 milliards de dollars de chiffre d’affaires (International Data Corporation). Là encore, on note un "effet crise" : avec le confinement et le télétravail, toutes les activités devenant numérique, il faut rapidement se fournir en infrastructures (capacité réseaux, de stockage et de logiciels utilisés à distance (SaaS)), boostant ainsi les ventes de services en cloud durant la période.
Avec 17% de croissance, le cloud continue son expansion mais pour utiliser cette véritable matière première du digital, il faut des hommes de plus en plus experts sur des technologies dont la plupart ont moins de 10 ans d’existence (près de 12% des postes de notre étude). Paradoxe étonnant qui amène des recruteurs à rechercher des DevOps avec 5 à 10 ans d’expérience quand le métier a, tout au plus, une petite dizaine d’années.
- Parmi les métiers du cloud, l’architecte cloud (5%) et le cloudOps (7%) remontent dans notre classement 2021. Une tendance qui devrait rester stable dans l’avenir, selon le cabinet Robert Half, une des priorités stratégiques des DSI pour 2021-2022 sont les projets et initiatives liés au cloud (34%).
- L’Ingénieur Cloud va s’occuper des données, des datas pour les gérer, les stocker ou les déplacer dans le virtuel. C’est un poste critique pour s’assurer de la performance, de la scalabilité et de l’évolution des infrastructures de l’entreprise.
2ème famille : les métiers de la Data (18%), une famille au cœur de toutes les attentions
C’est à une véritable explosion de besoins en transfert et en stockage des données à laquelle on assiste. Tout est information à traiter, stocker, partager ou analyser : par exemple en e-commerce, le client ne se déplaçant plus, il faut à la fois enregistrer profils, commandes et produits, comportements, pour le satisfaire et ainsi survivre malgré la fermeture des magasins physiques. Ces Datas brutes constituent une nouvelle matière première pour les entreprises qui veulent et doivent les transformer en information, connaissances puis nouveaux services pour rester concurrentielles sur le marché.
Par conséquent, la famille des spécialistes et experts Data, indispensables pour toutes les entreprises qui accélèrent leur stratégie digitale restent au cœur du Top 5 de notre classement avec 18% des postes. Les métiers de la Data ne sont pas vraiment nouveaux dans l’IT (par le passé DBA, BI experts) mais ayant beaucoup évolué techniquement et fonctionnellement. En effet, Ces nouveaux spécialistes de la Data manipulent des masses d’informations au service de l’entreprise.
Véritable nouvel or noir du XXIème siècle, les spécialistes de la data se divisent en 4 voies : le Data miner (récolte des données et analyse), Le Data analyst (administration et création des bases de données), le Data engineer (préparation en amont pour le Data scientist) et le Data scientist (interprétation des données).
- Nous retrouvons dans notre classement des fonctions, sans surprise au vu du contexte, le Data analyst (7-8%), le Data scientist (5%) et le Data engineer (3%). C’est le secteur qui évolue le plus vite dans l’IT, créant de nouveaux postes régulièrement comme le Data engineer.
1ère famille : la famille des développeurs (35%), un profil stable et bien ancré dans le paysage économique
Pas de surprise si les développeurs sont les stars de notre classement (35%), que l’on soit une entreprise start-up ou plus importante, le rôle du développeur est essentiel, la base en quelque sorte : véritable virtuose des différents langages informatiques, le développeur est le seul capable de créer applications, logiciels et sites internet sur mesure (sites Web, services en ligne ou application multimédia, etc.).
Toujours dans la catégorie des profils les plus demandés provoquant ainsi son maintien dans les métiers pénuriques, l'activité du développeur change elle aussi avec un profil plus d'analyste et moins de programmation.
- Le développeur front-end ou intégrateur web (10-11%) caracole en tête de notre classement. Et pour cause, il intègre éléments graphiques et sonores dans une page web, règle la mise en page et veille à la compatibilité entre les différents navigateurs et autres appareils ou formats (tablettes, smartphones). Incontournable !
- On remarque le besoin de compétences transversales et multiples comme avec le développeur Full Stack (8%) qui cumule back et front-end.
- Le DevOps (7%), (à la frontière du cloud et de la production software) est à la fois le développeur (le Dev) créant une application et l’administrateur (l’Ops) chargé de son exploitation et de son bon fonctionnement.
Ce sont ces profils multi-compétences qui comptent et montent dans notre classement. Il s’agit donc à la fois d’une tendance constante concernant le besoin de développeurs dont on ne peut se passer mais aussi d’évolutions des besoins de l’entreprise et par conséquent des métiers de l’IT.
Conclusion :
Choisir la voie des métiers de l’IT, c'est à la fois répondre aux besoins des entreprises, car ces métiers sont pénuriques donc très demandés et la garantie de nouveaux défis et challenges. Si les formations sont longues, complexes et peu nombreuses dans le public, les postes sont variés et évoluent avec l’avancée des technologies. Difficile de s’ennuyer dans ce secteur mais une formation continue solide et régulière est nécessaire vu la rapidité des changements.
Si vous souhaitez rejoindre la communauté des talents de l'IT, n'hésitez pas à consulter notre plateforme ANYWR.IO
(Anywr.io est la première plateforme exclusivement dédiée aux Talents IT qui veulent vivre une expérience internationale. Anywr.io est également destinée aux entreprises ouvertes à la diversité de leurs recrutements IT pour rapidement trouver des talents rares).
En attendant, voici quelques pistes de formations et études demandées par les entreprises pour ces postes :
Infos pratiques : les formations requises
Formation : de bac+2 à bac+5
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BTS services numériques (BTS SIO, BTS SN, BTS IRIS)
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BTS services informatiques aux organisations (SLAM)
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DUT informatique
Ou encore
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Licence professionnelle en programmation
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Bachelor en programmation informatique
Voire BAC+5
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Diplômes d’ingénieur ou d’école d’informatique spécialisation programmation (CentraleSupélec, INSA, EPSI, EPITECH, SUPINFO)
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Master en programmation informatique
Développeur front-end ou intégrateur web
Formation :
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informatique niveau bac+2 (DUT, BTS)
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Licence pro Développement d’applications Internet et Intranet (Clermont-Ferrand)
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Licence pro Communication création et intégration numérique (Angoulême).
Autres formations :
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école multimédia ou de graphisme (Supinfocom et Supinfogame)
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écoles supérieures de cinéma d’animation et de jeu vidéo (Valenciennes, Iscom)
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École internationale de design (Toulon)
Développeur Full Stack
Formation :
-
Ecole d’ingénieur en informatique ou Master en informatique ( CPE Lyon, EPITA, Efrei, ESIEA, HETIC)
Le DevOps
Formation :
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développeur informatique avec bac+5 (après un BTS, un DUT ou une licence universitaire) donc diplôme d’ingénieur ou master professionnel
-
Puis trois à cinq ans d’expérience dans le domaine du développement.
Spécialistes de la Data (Data Scientist, Data analyst, Data Engineer)
Formation: (Bac+5)
-
Diplômes universitaire ou d’ingénieurs spécialisés en marketing, informatique et statistique, big data (MINES ParisTech, ENSI, ENSAE Paris)
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Ecole de commerce (ESSEC, HEC)
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Etudes en mathématiques ou en mathématiques appliquées aux statistiques.
-
Des masters spécialisés accessibles après bac+5 :
Le Master Spécialisé Big Data de Telecom ParisTech
Le Master Spécialisé Big Data de Grenoble Ecole de Management & Grenoble INP
Le Master MSc Big Data de l’ESSEC & CentraleSupélec
Le Master Big Data & Machine Learning de l’EFFREI
Le cloud : Ingénieur cloud
Formation :
Bac + 5 Master mention informatique ou cloud en écoles d’ingénieurs spécialisées en informatique et réseaux (Institut supérieur d’électronique de Paris, Ecole pour l’informatique et les techniques avancées au Kremlin-Bicêtre, Télécom Lille1, Télécom ParisTech, Eurecom, Télécom Bretagne) ou école dédiée à l’architecture virtuelle (ESIEA, l’ISEP ou encore l’INSSET)
Le Growth marketing : Le référenceur web/SEO
à partir BAC +2
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DUT Techniques de Commercialisation ou DUT Métiers du Multimédia et de l’Internet
ou Bac+3
- la licence professionnelle Référenceur et Rédacteur web, Licence pro commerce spécialité gestion de la relation clients et e-commerce, Licence pro e-commerce et marketing numérique
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Bachelor e-commerce
Niveau BAC +5 :
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Masters en marketing direct et e-commerce, Master en Marketing, Communication et Stratégies Commerciales, Master digital business ou Master web business
Formation :
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Diplôme d’ingénieur Bac +5 avec spécialisation dans le domaine de la sécurité. (SSI pécialisation cybersécurité) .
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Ecoles comme l’Epita Paris, Télécom SudParis, l’Université de technologie de Troyes (UTT) et, l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs Sud-Bretagne (Ensibs).
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Mastère spécialisé Expert Forensic et Cybersécurité (université de Technologie de Troyes)
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Licence pro Cyberdéfense, anti-intrusion des systèmes d’information (IUT Valenciennes-Cambrai-Maubeuge)
(1) Définition : qu’est-ce que l’IT ?
On désigne ainsi une grande variété d’industries, de métiers et de technologies sans réelle définition précise. Si les spécialistes s’accordent à trouver le mot IT comme obsolète et incomplet, ils continuent de l’utiliser vu que le terme est ancré dans le milieu.
On peut alors peut-être s’accorder sur une définition basique : ”les technologies de l’information (ou IT, Information Technology en anglais) s’appliquent à l’utilisation des appareils informatiques et de leurs fonctionnalités dans le but de traiter, créer, stocker, sécuriser ou échanger des données électroniques”.
Les technologies de l'information sont donc un domaine étendu, diversifié et surtout en pleine expansion : du développeur full Stack au data analyst en passant par le cloud architect, c’est l'âge d’or de la digitalisation et de l’IT, créant chaque jour les métiers de demain.
par Edmond Kean
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