
Ep.1
Stoppez les machines, arrêtez tout ! Que vois-je, qu’ouïe-je ?
Vous en êtes encore à courir après les langages informatiques les plus demandés ?
Malheureux, vous avez un train de retard ! Où étiez-vous ces dernières années ?
Il faut se mettre à la page : c’est fini Python, fini Java… ou presque !
La tendance est au no-code et au low-code !
Vous connaissez ?
Un peu, beaucoup, passionnément... Pas du tout ?
Au cas où, on vous fait un petit résumé en guise d’apéritif ou d’amuse-bouche avant d’aller plus loin dans nos articles suivants…
No-code/low-code : explications
Allez, on se dit tout : no-code se traduit par « pas de code » et low-code par « peu de code ». Boum ! C’est tout pour moi, merci et à la semaine prochaine !
Non, sans rire, même si vous maîtrisez le sujet : un petit rappel ne peut pas faire de tort.
Alors, on parle de la réalisation d’un vieux rêve des développeurs des années 80 : rendre la programmation accessible à tous !
La force de ces plateformes no-code, comme Bubble ou Webflow ?
S’improviser développeur ou gagner du temps lorsqu’on est déjà un développeur.
Ainsi, avec ces outils, créer ou modifier un site, une application, sans connaître ni le codage ni aucune notion de programmation, devient possible.
Tout est plus facile, plus rapide : on manie des outils visuels avec une interface graphique préprogrammée, des lignes de code et des templates tous faits (en s’appuyant sur des concepts comme les GUI, les WYSIWYG et les API). Tout se réalise à l’aide de blocs et de widgets et par de simples « glisser-déposer » (drag and drop).
Désormais, être créatif est possible, même sans maîtriser le code.
Source : https://damaaas.com/infographie-low-code-no-code-indispensables-pour-le-monde-dapres/
Quelles différences entre « no et low » code ?
Pour le no-code, aucune formation ou connaissance particulière n’est requise. Vous pouvez ainsi créer vos propres applications et sites web.
En revanche, le low-code réclame quelques compétences en programmation et en développement informatique : la part de programmation sans codage est d’environ 70/80%.
Quels utilisateurs ?
Le low-code, nécessitant quelques connaissances, est davantage réservé aux développeurs professionnels, qui pourront ainsi gagner du temps lors de la création d’applications.
Le no-code, lui, est plutôt dirigé vers des utilisateurs métiers combinant différentes « briques » toutes faites sans avoir à écrire la moindre ligne de code.
On parle alors de citizen developer (“développeur citoyen”) : « individu ayant des connaissances en programmation, mais qui n’est pas développeur professionnel » selon Gartner.
In fine, les deux ont les mêmes objectifs : remplacer le travail d’un développeur ou lui fournir des outils complémentaires afin de gagner du temps.
Les outils no-code et leurs domaines
Les domaines couverts par les outils No-code sont nombreux et variés allant de l’IA en passant par les objets connectés à la simple réalisation de sites internet ou de newsletters.
En voici quelques exemples :
Site web : Webflow, Carrd, Framer
Application : Glide, Adalo, Bubble
Newsletter : Substack, Mailchimp, Convertkit
E-commerce : Shopify, Gumroad
API : Make, Zapier, n8n
Scraping : Simple Scraper, Web Scraper, Apify
Chatbot : Landbot, Manychat, Chatfuel
Assistants vocaux : Voiceflow
3D et VR/AR : Naker, Minsar, Scapic
Jeu vidéo : Google Game Builder, AppOnBoard, Buildbox, Celestory
AI : Obviously.ai, Lobe.ai, Teachable Machine
Blockchain : Ost, Sparkster, Portis
Objet connecté : IFTTT, Node red, ArduBlock
Rapide et efficace, un petit rappel ne fait jamais de tort. Et maintenant ?
Vous mourrez d’envie de poser une question… LA question !
Ces outils vont-ils remplacer les développeurs ?
Excellente question ! Je vous remercie de l’avoir posée.
Car c’est exactement ce que vous saurez dans notre prochain épisode… Ici
Restez avec nous, il va y avoir du sport !
par Edmond Kean
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